wp1f64627c.png
wpa0baa23e.gif
wpe9143178.png
wpedab4848.png
wp1e2da4b2.png
wp0145feba.png
wpae956abf.png

BEWEGING EX-MOSLIMS VAN BELGIË - MOUVEMENT DES EX-MUSULMANS DE BELGIQUE

Les principales valeurs occidentales peuvent être résumées comme suit :

1) Hommes et femmes sont égaux devant la loi (droits et devoirs identiques) et ont dès l'âge de 18 ans le droit d'autodétermination  de leur personne, y compris leur sexualité.

2) Toute personne, musulmane ou non-musulmane, doit respecter la même loi.

3) La loi autorise la liberté de religion et de conscience, on peut choisir une religion, changer, rejeter ou ne pas avoir de religion.

La charia en opposition avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme?

Nous citons ci-dessous les principales raisons pour lesquelles la charia est en opposition avec la Déclaration Universelle des Droits de L'homme (DUDH), et pourquoi les pays islamiques (réunis dans l'Organisation de la Coopération Islamique,  OCI) ont dû élaborer leur propre Cairo Declaration of Human Rights in Islam, en français Déclaration (du Caire) sur les droits de l’homme en Islam, qui établit que toute la législation est soumise à la charia, ce qui annule de bonnes parties de leur propre déclaration.

La plupart des nations islamiques appliquent d'ailleurs ce subterfuge dans leur législation. Leur constitution est pratiquement identique à celles des pays occidentaux, mais ajoute que toutes les lois sont soumises à la charia. Elles annulent donc de nombreuses libertés prévues par la constitution, tout en se donnant une image modérée vers l'extérieur, parce que bien peu de gens peuvent s'imaginer concrètement ce qu'implique la charia.

Tandis que la DUDH déclare d'emblée que tous les hommes sont libres et égaux :

Article 1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Dès son introduction, la Cairo Declaration of Human Rights in Islam décrète en revanche que la communauté islamique, l'Ummah (les musulmans donc), est supérieure aux non-musulmans. Les nations islamiques, réunies dans l'OCI, divisent donc le monde entre musulmans et non-musulmans, et annoncent que l'Islam doit être imposé au monde entier – certes de façon subtile par le terme "éclairer la voie de l’humanité" :

Réaffirmant le rôle civilisateur et historique de la Ummah islamique, dont Dieu a fait la meilleure Communauté; qui a légué à l'humanité une civilisation universelle et équilibrée, conciliant la vie ici-bas et l'Au-delà, la science et la foi; une communauté dont on attend aujourd'hui qu'elle éclaire la voie de l'humanité, tiraillée entre tant de courants de pensées et d'idéologies antagonistes, et apporte des solutions aux problèmes chroniques de la civilisation matérialiste;

Immédiatement après intervient la déclaration classique selon laquelle tout est soumis à la charia :

Soucieux de contribuer aux efforts déployés par l'humanité pour faire valoir les droits de l'homme dans le but de la protéger contre l'exploitation et la persécution, et d'affirmer sa liberté et son droit à une vie digne, conforme à la charia;

Autrement dit, alors que la Déclaration Universelle des Droits de L'homme affirme que tous sont nés libres et égaux en droit, celle du Caire limite cette liberté à ce qu'en définit la charia – ou plutôt ce que limite la charia. Il n'est pas question d'égalité des droits entre humains, et ce n'est pas un hasard puisque la charia octroie des droits différents aux hommes et femmes, ainsi qu'entre musulmans et non-musulmans. L'Islam n'ayant toujours pas aboli l'esclavage et les manuels de la charia publiés en ce début de 21è siècle contenant toujours une législation relative aux esclaves, il n'est évidemment pas mentionné que tous les hommes sont libres:

Article 1
a) Tous les êtres humains constituent une même famille dont les membres sont unis par leur soumission à Dieu et leur appartenance à la postérité d'Adam. Tous les hommes, sans distinction de race, de couleur, de langue, de religion, de sexe, d'appartenance politique, de situation sociale ou de toute autre considération, sont égaux en dignité, en devoir et en responsabilité. La vraie foi, qui permet à l'homme de s'accomplir, est la garantie de la consolidation de cette dignité.

Ce faisant, cette déclaration prétend que chaque être humain est musulman par nature. C'est une nouvelle fois une déclaration par laquelle l'Islam obtient le droit de définir la religion de quelqu'un, alors que l'article 18 de la DUDH garantit la liberté de religion à chacun.

La Déclaration du Caire précise également que :

Article 2
a) La vie est un don de Dieu, garanti à tout homme. Les individus, les sociétés et les Etats doivent protéger ce droit contre toute atteinte. Il est défendu d'ôter la vie sans motif légitime.

En clair, personne n'a le droit de tuer quelqu'un, sauf pour une raison indiquée par la charia. Mais la liste de ces raisons est longue. Nous renvoyons une fois de plus au manuel de la charia "Reliance of the Traveller", qui a obtenu un certificat d'approbation de l'université Al-Azhar du Caire :

§o1.1 Pour quelqu’un qui a tué un musulman §o1.2(2)
§o8.1 Comme peine pour apostasie à l'Islam. Quelqu'un qui exécute un apostat (qui a renié l'Islam) n'est lui-même pas puni! (§o1.2(3) et §o8.3)
§o8.7(4) Comme peine pour avoir offensé Mahomet ou Allah
§o8.7(16) Comme peine pour avoir offensé l'Islam
§o12.0 Comme peine pour adultère par une personne mariée
§o12.0 Comme peine pour un acte homosexuel
§o9.9 Comme peine pour un non-musulman capturé durant le Djihad ou qui n'est ni chrétien ni juif et refuse de se convertir à l'Islam

La peine de mort peut également être introduite pour :
- §o11.10(1) un non-musulman qui commet l'adultère avec une musulmane ou a des relations sexuelles avec celle-ci
§o11.10(2) quelqu'un qui amène un musulman à renier sa foi dans l'Islam
§o11.10(5) un non-musulman qui offense l'Islam

Dans le même temps, la DUDH déclare que tous les hommes ont les mêmes droits :

Article 2 - Déclaration Universelle des Droits de L'homme
1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

La Déclaration des Droits de l'Homme en Islam retire ce droit aux femmes en leur accordant leurs propres droits :

Article 6 - Cairo Declaration of Human Rights in Islam
a) La femme est l'égale de l'homme au plan de la dignité humaine. Elle a autant de droits que de devoirs. Elle jouit de sa personnalité civile et de l'autonomie financière, ainsi que du droit de conserver son prénom et son patronyme.
b) La charge d'entretenir la famille et la responsabilité de veiller sur elle incombent au mari.

Les droits d'une femme dans l'Islam reviennent en fait à n'assumer aucune responsabilité et être toujours à charge d'un homme, soit son mari, soit son père ou son frère. En échange, elle doit être obéissante, et peut au besoin être battue. Elle n'est pas habilitée à conclure son propre contrat de mariage et peut à n'importe quel moment être répudiée.

La Déclaration Universelle des Droits de L'homme interdit les peines inhumaines

Article 5:
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Dans le même temps, celle des Droits de l'Homme en Islam interdit également les peines inhumaines… sauf lorsque la charia le prescrit :

ARTICLE 2 - Déclaration des droits de l'homme en islam
d) L'intégrité du corps humain est garantie; celui-ci ne saurait être l'objet d'agression ou d'atteinte sans motif légitime. L'Etat est garant du respect de cette inviolabilité.

La charia prévoit entre autres : l'amputation pour vol, la flagellation ou la lapidation pour actes sexuels illégaux, la crucifixion pour avoir mené la guerre contre Allah ou Mahomet (verset du Coran 5.33). La peine de mort existe également pour l'apostasie à l'Islam, pour la critique sur l'Islam etc.

Selon la Déclaration Universelle des Droits de L'homme, chacun est égal devant la loi :

Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Comme cité plus haut, la Déclaration du Caire n'accorde pas ce droit aux femmes, mais bien des droits spécifiques.

La Déclaration Universelle des Droits de L'homme affirme que chacun a le droit de se marier et que l'accord des deux époux est nécessaire :

Article 16
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.

Concernant le droit au mariage, la déclaration du Caire, elle, ne parle pas de "restriction quant à la religion" et n'affirme pas non plus que le consentement libre et complet entre les deux futurs époux soit nécessaire :

Article 5 - Déclaration des droits de l'homme en islam
a) La famille est le fondement de l'édification de la société. Elle est basée sur le mariage. Les hommes et les femmes ont le droit de se marier. Aucune entrave relevant de la race, de la couleur ou de la nationalité ne doit les empêcher de jouir de ce droit.

En fait, le terme de "religion" est remplacé par celui de "couleur". Selon la charia, une musulmane ne peut épouser qu'un musulman, tandis qu’un musulman peut également épouser une femme chrétienne ou juive. La charia souligne qu'il ne peut y avoir de restrictions sur la base de la race ou de la nationalité, mais n'en mentionne pas d'autres, par exemple le fait qu'une femme doit obtenir l'autorisation d'un membre masculin de la famille ou d'un juge. Cela n'est pas le cas de la DUDH.

La Déclaration Universelle des Droits de L'homme accorde à tous la liberté de religion et de pensée :

Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

En ce qui concerne la libre expression, la Déclaration Universelle des Droits de L'homme ne protège que l'honneur personnel et la réputation, pas l'idéologie, la religion ni le mode de pensée :

Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Les nations islamiques ne s'y retrouvent certainement pas, comme en témoigne la façon dont la Déclaration des Droits de l'Homme en Islam traite ces mêmes domaines :

Article 10 - Déclaration des droits de l'homme en Islam
L'Islam est la religion de l'innéité. Aucune forme de contrainte ne doit être exercée sur l'homme pour l'obliger à renoncer à sa religion pour une autre ou pour l'athéisme ; il est également défendu d'exploiter à cette fin sa pauvreté ou son ignorance.

On part du principe que l'Islam est si parfait qu'aucun être bien-pensant ne lui tournera jamais le dos, sinon sous la contrainte.

Article 22
a) Tout homme a le droit d'exprimer librement son opinion pourvu qu'elle ne soit pas en contradiction avec les principes de la charia.
b) Tout homme a le droit d'ordonner le bien et de proscrire le mal, conformément aux préceptes de la charia.
c) L'information est un impératif vital pour la société. Il est prohibé de l'utiliser ou de l'exploiter pour porter atteinte au sacré et à la dignité des prophètes ou à des fins pouvant nuire aux valeurs morales et susceptibles d'exposer la société à la désunion, à la désintégration ou à l'affaiblissement de la foi.
d) Il est interdit d'inciter à la haine ethnique ou sectaire ou de se livrer à un quelconque acte de nature à inciter à la discrimination raciale, sous toutes ses formes.

La liberté de religion et d'expression est donc limitée à ce qu'autorise la charia. On peut donc quitter l'Islam, mais il faut se garder de le dire, et surtout éviter de dire pourquoi on a agi de la sorte. Cette religion est donc placée hors de portée de toute critique. Les sanctions prévues par la charia pour une critique envers l'Islam ne sont pas tendres. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'Islam est si fort : la menace de sanction envers les voix dissidentes est disproportionnée. C'est pourquoi il est pratiquement impossible, pour les "réformateurs" au sein de l'Islam, de changer quoi que ce soit : ils sont directement menacés ou… exécutés.

Nous avons tenté d'établir une comparaison entre la Déclaration Universelle des Droits de L'homme et l'Islam, et cela selon l'interprétation des diplomates et politiciens de l'OCI, regroupement de nations islamiques, telle que reproduite dans la déclaration des Droits de l'Homme en Islam. Pour un novice, la version islamique de la Déclaration Universelle des Droits de L'homme correspond relativement bien avec l'originale, Universelle. Notre analyse montre cependant qu'elle use d'astuces et de subterfuges pour ne pas révéler que l'Islam soit incompatible avec la Déclaration Universelle des Droits de L'homme.


Islam et les Droits de l’Homme

ETUDE DE L’ISLAM