Prenons un cas concret. Un homme divorce de sa femme parce qu'il en a rencontré une autre et est incapable d'en entretenir deux. Sa première épouse a 30 ans et ils ont eu ensemble trois enfants de 5, 3 et 1 ans. Elle se sent répudiée, humiliée et méprisée après le divorce. Mais elle a la tutelle des enfants puisqu'ils sont encore petits. Elle passe d'abord par une terrible dépression. Un jour, elle rencontre un ami d'enfance, un homme paisible et sage, qui parvient à lui rendre courage. Célibataire, il la demande en mariage. Si elle accepte, elle perd la tutelle de ses trois enfants qui seront confiés à leur père. Énorme dilemme ! Choisit-elle de garder ses enfants ou de commencer une nouvelle vie ?

Cette règle semblera absurde aux musulmans belges. La plupart ne la connaissent absolument pas. D'ailleurs, cette loi discriminatoire n'est pas (encore) en vigueur en Belgique.

Nous invitons en particulier les musulmanes à réfléchir à cette loi la prochaine fois qu'elles seront sur le point de déclarer que la Charia est juste et donne des droits uniques aux femmes.

En page 552 de l'ouvrage “Reliance of the Traveller“, la logique de cette règle est expliquée de façon douloureuse. L'éventuel nouvel époux de la femme dont nous parlions n'a aucun lien de parenté avec les enfants, or ces derniers ne peuvent empêcher la femme de remplir ses devoirs envers son nouveau mari. C'est-à-dire, mettre son corps à sa disposition (= relations sexuelles). C'est le seul devoir qu'a une femme envers son époux.