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BEWEGING EX-MOSLIMS VAN BELGIË - MOUVEMENT DES EX-MUSULMANS DE BELGIQUE

On peut légitimement s’interroger: qui a correctement compris l'Islam ? Les musulmans modérés ou les "islamistes" ? Eh bien, les deux l'ont bien compris, mais les uns ont raison et les autres pas.

Oui, en effet, il y a deux Islams, deux Corans, deux prophètes Mahomet et deux sortes de musulmans. Tous prirent réalité, mais s'excluent les uns les autres car les seconds Islam, Coran et prophète ont annulé les premiers. Les musulmans modérés ont adopté et suivi l'Islam modéré, celui qui a été annulé.

Tout cela mérite de plus amples explications. Le premier Islam est celui des débuts de Mahomet à La Mecque, où il a amorcé sa mission prophétique. Dans sa biographie en page 82, Ibn Ishaq déclare que sa première épouse, Khadija, avait entendu parler de son honnêteté, de sa fiabilité et de sa respectabilité (littéralement : “Now she heard about the prophet’s truthfulness, trustworthiness, and honourable character...”). Dans sa collection de Hadith (traditions), Bukhari déclare que Mahomet était plus timide q’une vierge voilée” (en anglais: “he was shier than a veiled virgin girl”). C'est le Mahomet gentil et aimable, que connaissent et reconnaissent les musulmans modérés. Le Coran dit en 33.21 "En effet, vous avez dans le Messager de Dieu un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et invoque Dieu fréquemment."

Les versets qui lui ont été révélés à l'époque ont un caractère relativement pacifique, et reviennent à dire que l’homme bon se tient du côté des vainqueurs et l’homme mauvais se place du côté des perdants. A La Mecque pourtant, Mahomet n'était pas considéré comme un prophète, mais comme quelqu'un qui déraillait quelque peu.

Puisque le Coran est parallèle à la vie de Mahomet lui-même, c'est une source qui reflète bien le personnage. A cinq reprises, le Coran déclare que les contemporains de Mahomet considéraient ce dernier comme un "fou" (15.6; 23.70; 34.8; 37.36; 68.51). On s'en moquait, mais il donnait l'impression d'être très tolérant. La vengeance n'était donc pas de son monde. En termes chrétiens, on dirait "qu'il portait sa croix avec patience". Le Coran répète à l'ennui que Mahomet était uniquement un avertisseur. C'est de cette époque que date la Sourate 109, très populaire et souvent citée, "Al Kafiroune", au sujet des incroyants. Elle dit que tout être humain a le droit de croire en ce qu'il veut. C'est la liberté de religion totale. Cerise sur le gâteau : Allah a averti Mahomet que s'il doutait de son message, il n'avait qu'à en demander la confirmation aux juifs et aux chrétiens, appelés dans la terminologie islamique "les gens du livre".

10.94. "Et si tu es en doute sur ce que Nous avons fait descendre vers toi, interroge alors ceux qui lisent le Livre révélé avant toi. La vérité certes t'est venue de ton Seigneur : ne sois donc point de ceux qui doutent."

Imaginez donc la situation : Mahomet, prophète de l'Islam, doit s'adresser aux juifs et aux chrétiens pour obtenir une explication lorsqu'il doute sur les messages que lui transmet Allah ! Dire qu'à la fin de sa vie, il les fera tous déporter. Mais lorsqu'il séjourne encore à La Mecque, les juifs et les chrétiens comptent toujours parmi les "bons", parce que Mahomet pense qu'il parviendra facilement à les convertir à l'Islam.

Les versets qui lui ont été révélés à La Mecque contiennent également des menaces et des malédictions à l'adresse de ses opposants. La Sourate 111, courte, est entièrement consacrée à la malédiction sur Abu Lahab et son épouse.

On peut se demander si une malédiction d'une personne déterminée peut légitimement figurer dans un livre qui a pour ambition de guider la vie quotidienne de l'humanité toute entière ! Les incroyants sont menacés plus d'une centaine de fois de l'enfer et de sanctions très lourdes, dans tous les termes possibles.

Mais il faut dire que La Mecque était peuplée de gens qui adoptaient des conceptions originales et croyaient en n'importe quoi.

D'ailleurs, le bâtiment noir de La Mecque, le Ka'aba, était garni de 360 statues de divinités. Chaque groupe, chaque clan avait la sienne. Il y avait également des statues d'Abraham et de son fils Ismaël, et même, apparemment, une peinture de Marie et de l'enfant Jésus.

Les gens de toutes les religions y venaient en pèlerinage pour tourner autour du Ka'aba. La liberté de religion était absolue, mais ce n'était déjà plus le cas à la fin de la vie de Mahomet. Ibn Ishaq déclare en page 552 : "L'apôtre [Mahomet] rentra à La Mecque le jour de la conquête, il y avait 360 idoles qu’Iblis avait renforcées de plomb. Le prophète était à côté avec un bâton en main, et déclara : "la vérité est venue, les mensonges ont disparu". Il leva son bâton vers les statues, qui tombèrent sur leur dos les unes après les autres."

Précisons que cet épisode s'est déroulé après la fuite de Mahomet à Médine et huit années de combat, lorsqu'il rentra à nouveau dans La Mecque afin de la conquérir.

Mais revenons à la première période de la vie de Mahomet. La situation empira lorsque le prophète injuria les gens de La Mecque et offensa leurs divinités et religions. En page 118, Ibn Ishaq écrit : "de ce que j'ai entendu, les gens ne se tournèrent pas contre lui lorsque le prophète commença à révéler l'Islam tel que Dieu le lui avait transmis, jusqu'à ce qu'il commence à parler de façon blessante de leurs dieux."

Lorsque Mahomet s’emporta, allant jusqu'à raconter à sa propre famille que son oncle et protecteur Abu Talib, récemment décédé, brûlait en enfer parce qu'il avait refusé de devenir musulman (rapporté par Muslim 001.0036), il perdit la protection de son clan et dut fuir à Médine. Le verset 9.113 du Coran renvoie au fait que son oncle était en enfer : "Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer."

Cela marque la fin du premier Islam, qui va de pair avec le premier Mahomet et le premier Coran. C'est l'Islam que suivent et respectent les musulmans modérés de Belgique, celui des musulmans qui ont peu de pouvoir et qui acceptent l'essentiel de ce que leur prescrit leur entourage. C'est Islam qui dit que le Djihad est un simple combat spirituel, que chacun est libre de sa foi et que les apostats et hypocrites ne peuvent certainement pas être assassinés.

C'est l'Islam qui entretient et conserve l'image idéale de Mahomet, un homme doux et paisible, le meilleur qui soit.

Mahomet est alors obligé de fuir à Médine.

Le premier Islam

ETUDE DE L’ISLAM